Homéopathie

Nous n’élaborerons pas longuement sur ses principes qui sont largement décrits dans nombre d’ouvrages et sur de nombreux sites internet.

Homéopathie signifie « traitement par les semblables ».

Sa signification constitue son 1er principe (la similitude), qui est le plus important, à savoir : « une substance pouvant causer différentes réactions chez un sujet sain, fera disparaître des réactions semblables chez le sujet malade ».

Par exemple, le quinquina rouge (china rubra), une plante de marécages, peut causer des symptômes de fièvre, diarrhée, grande fatigue, etc, chez une personne en santé. Cependant, cette plante pourra, inversement, soulager ces mêmes symptômes présents chez une personne malade, par exemple, de la malaria.

Le 2e principe de grande importance en homéopathie est celui de la dilution. Les remèdes administrés, sont donnés à une dose très diluée, de façon à éviter les risques d’intoxication. La dilution est de l’ordre de 1 pour 10 ou 1 pour 100. L’on prépare une première solution, puis une 2e solution à partir de la 1ière solution, puis une 3e, et ainsi de suite, jusqu’à l’obtention du degré de dilution souhaité.

Ce 2e principe est indissociable d’un 3e principe, la dynamisation; entre chaque dilution, il est impératif de secouer fortement -de dynamiser– la solution diluée. Il est dit que le solvant, l’eau, gardera ainsi la mémoire du produit initialement dilué et ce, de dilution en dilution.

Inutile de préciser que le principe de dilution fait grincer des dents à ceux qui mettent en doute l’efficacité de l’homéopathie. Il leur parait impossible qu’une très faible dose d’une substance puisse avoir un quelconque effet thérapeutique. Pour eux, l’efficacité des remèdes homéopathiques tient à un l’effet placebo, c’est-à-dire, en la simple croyance, la foi en son effet. Pourtant, l’homéopathie administrée à des bébés, des animaux et même des plantes, produit des effets bénéfiques. Peut-on parler d’effet placebo pour une vache guérie d’une mammite en 48 heures par l’homéopathie?…

Qu’importe, l’homéopathie est pratiquée avec succès pour le traitement de nombreuses maladies, dans de nombreux pays par des médecins, pharmaciens, dentistes, vétérinaires, etc. Et malgré certaines études soi-disant sérieuses qui nient l’homéopathie (quand on les « démonte », on en tire des conclusions évidentes qui leur faire perdre toute crédibilité), elle est maintenant remboursée par la Suisse, qui, après une vaste étude, en est arrivée à la conclusion que l’homéopathie, la médecine chinoise, l’acupuncture et certaines autres médecines naturelles étaient tout aussi efficaces que les médicaments, sinon davantage, le tout pour une fraction de leur coût.

Voici un excellent article sur l’efficacité de l’homéopathie. Il compare deux rapports aux conclusions opposées, les rapports suisse et australien. Vous pourrez en tirer vos propres conclusions : http://sphq.org/rapport-suisse-rapport-australien/

Bien qu’il soit actuellement difficile d’expliquer complètement le mode d’action de l’homéopathie à l’aide de l’état actuel de la science, il est très probable qu’il ne relève pas d’un mode d’action chimique. Selon des chercheurs, dont le Dr Luc Montagnier, prix Nobel 2008 de médecine pour ses découvertes sur le sida, l’effet homéopathique relèverait de la physique. Un remède homéopathique serait un message, une vibration subtile, ou plus spécifiquement, une longueur d’onde électromagnétique qui serait reconnue, ou non, par le corps ou qui entrerait en résonnance, ou non, avec un état présent. La reconnaissance par le corps d’une certaine longueur d’onde induirait une réaction bénéfique.

Combien faudra-t-il encore de temps pour donner à l’homéopathie le crédit qu’elle mérite? L’histoire de la science nous apprend qu’une grande découverte est souvent longtemps contestée avant d’être finalement généralement admise. Certains esprits se disant « scientifiques » semblent emprisonnés dans un mode de pensée, un paradigme, état contraire, à notre avis, à l’esprit curieux du chercheur, obligatoirement ouvert à toutes les possibilités face à un phénomène qui sort de son champ de connaissances. Le vrai scientifique sait que ce que l’on n’arrive pas à expliquer aujourd’hui, le sera peut-être demain. Il garde un esprit d’ouverture face à ce qu’il ne maîtrise pas, face à l’inconnu.

Pour celui qui se prétend scientifique, nier ce qu’il ne comprend pas, ou ce que la science n’a pas encore tout expliqué, met en doute son objectivité. D’aucun pourrait se demander pourquoi cette résistance…. Mais, nous vivons dans un monde où une certaine industrie, milliardaire, pourrait craindre la venue de certaines découvertes… et tout faire (…) pour jeter le discrédit sur cette « menace » …